Fermeture d’un blog

Par respect pour Mon Maître RV, je ferme ce blog.

Maintenant que je ne joue plus avec des maitres de l’instant, maintenant qu’il m’a demandé de lui être fidèle, je ne me sens plus de continuer à mélanger mes récits actuels à ceux  de ma période « soumise perdue sans collier ».

Je vais en ouvrir un autre, si Mon Maître me donne son accord, qui lui sera exclusivement consacré.

Je suis trop amoureuse pour continuer ainsi, je ne me sens pas bien, à continuer comme si rien n’avait changé…

Alors que je ne suis plus que femelle christine, la sienne, sa chose, son objet de plaisir, sa salope en devenir, sa chienne, sa putain…

Hum je me vautre littéralement dans les qualificatifs les plus abjects et les plus grossiers, comme une cochonne, quoi, ce soir !

Oui je ferme ce blog, je quitte ce lieu qui renferme bien des joies, mais aussi bien des peines.

La dernière en date demande d’ailleurs une dernière réflexion.

Ce choc causé par cet individu, j’y ai tellement repensé…

Je pense que plein de raison ont conduit à ce dérapage, de ma part et de la sienne.

A t-il senti combien j’étais amoureuse d’un autre, combien je n’étais plus autant joueuse et engagée ?

As t-il ressenti mes absences le soir comme un manque de respect ; je ne venais plus discuter avec lui comme avant…

Il ne m’a pas tout dit (j’en ai pour preuve cette phrase qu’il m’a lancé, comme si c’était pour ça qu’il avait pété un plomb quand il a dit que je « payais puisque je me « foutais » de lui » : il ne m’en avais jamais parlé) moi non plus je ne lui avais pas tout dit…

Bref ce manque de communication, ces non-dit, tout ça n’avait plus rien à voir avec des jeux BDSM, où l’engagement et la sincérité sont de mises, m^me si on joue simplement, m^me si on se dit qu’aucuns sentiments, juste de l’empathie imprègne les séances…

Empathie, c’était ses mots.

Je sais maintenant qu’il ne comprend pas sa signification.

Parce que, quand m^me, mes pleurs, qui ne s’arrêtait plus, il ne voyait pas que je partais en plein « craquage » ?

J’ai lu sur un blog que le Maitre doit être à l’écoute de sa soumise, doit capter ses signes non verbaux, doit pouvoir sentir quand il faut qu’il se fasse plus doux, ou qu’il fasse une pause…

Ce Maître disait que c’est très dur pour une soumise d’arrêter une séance, et j’étais ravie de voir qu’un Maître puise comprendre ça…

Pour en avoir discuté avec Mon Maître RV, lui aussi partage ce ressenti.

Cet individu n’était à l’écoute de rien.

Juste de lui et de ses sensations.

Dernière chose : nous avions pris l’habitude qu’il me bande les yeux, quand il me frappait le clitoris. Et il frappait fort, comme quand on tape pour assommer un serpent qui fonce sur vous…

Il ne voyait pas mes expressions, mes regards…

Ca aussi c’était une erreur…

Oui fermer ce blog.

Laisser ici Le Maître, celui qui m’a entouré protégé et guidé si fort pendant ces presque deux années. Cette relation, la première vraiment BDSM que je vivais,  m’a marquée. Oh Mon Maitre RV, pardon, mais quand vous ne m’appelais pas, son souvenir revient.

Lorsque je jouais avec les maitres de l’instant, j’avais l’esprit occupé sans arrêt, je tentais de me noyer, de vivre dans un tourbillon de sensations et de ressentis,  je le tenais à distance…

Maintenant que je n’ai plus que vous, lorsque vos silences se font trop longs, me revient en mémoire sa présence, cette sensation qui m’entourait en permanence, je me sentais toujours protégée…

Pardon Maître RV, pardon.

Je ne maitrise pas du tout sa survenue.

Je pense que maintenant que je commence à vous faire confiance, à vous comprendre, à ressentir que oui je vous manque et que vraiment c'est votre engagement dans votre entreprise qui me tient éloigné et sans nouvelle de vous, je pense que oui il ne reviendra plus dans mon esprit...

Alors fermer ce blog.

Tourner la page.

Pour ne plus me consacrer qu’à vous, Mon Maître RV.