Jeudi 4 avril 4 04 /04 /Avr 21:09

                                                                                                                                            3/5/2011 20h45

 


Inéluctable…

Il m’a passée le dernier mousqueton.
Je suis écartelée, debout, nue, en croix, relié les bras en l’air aux poutres du toit, les jambes maintenues par une barre d’écartements.
Inéluctable. Je suis à lui. Sa proie. Sans défense aucune. La peur arrive, fugace, sauvage, qui s’apaise parce que …
Il passe derrière moi, et me caresse les seins. Apaisement, début d’excitation…
Il tire mes mamelons, et cette douleur ténue m’inonde, exacerbe mon excitation.
Il tire, tire, et sa bouche cherche la mienne.
Je gémis, ses mains sont mes maîtres, ma bouche saisie prisonnière de la sienne.
Pas de retour en arrière possible.
Inéluctable.
Continuer sur le chemin de la douleur mêlé de plaisir.
Être livré à ses envies, ses lubies, ses mains et son sexe que je sens si dur dans mon dos.
Il me claque les fesses.
Fort.
Les tapes tombent, je soupire et serre les dents, j’ai mal. Mais une douleur qui enrobe le désir, je sens mon sexe tout humide.
Inéluctable. Ne rien pouvoir arrêter, parce que je me le suis promis, je veux aller au bout de mes Rêves, de mes désirs depuis si longtemps enfouis...
Je ne veux pas le décevoir, je veux pouvoir me dépasser, arpenter le chemin qui me mène vers le plaisir de la soumission.
Sa main caresse mon ventre, descend, écarte mes lèvres.
Il constate mon état d’excitation.
La vérité est là, pas d’échappatoire, je ne peux pas prétendre que ça ne me plaît pas.
Mon corps me trahit, dit tout de mes envies, de mon acceptation à sa loi, à sa punition comme à ses caresses…
Ses doigts humides de mes sucs caressent sans ménagement mon clitoris.
Je tente de bouger pour échapper à cette excitation si vive, ne peux que plier (un tout petit peu) mes genoux.
Je gémis plus fort, Dieu que c’est bon !
Ne pas pouvoir résister, être livrée à cet homme , me retrouver nue et attachée, à sa merci…
Et le voilà qui manipule sans brutalité mais sans douceur, mon bouton secret de plaisir, ma position m’interdit de croiser les jambes, de le faire arrêter… Subir cette douce torture…mes gémissements s’accélèrent.
Ses mains repartent, claquent mes fesses, reviennent au clitoris, claquent mes fesses, repartent au clitoris..
Ces vagues de plaisir, de douleur, rendent mon sexe affamée du sien, je le veux en moi, qu’il vienne apaiser ce feu .

Début du récit de ma première expérience BDSM.
J'en suis encore toute rêveuse... MOUSQUETON.jpg

 


Par soumiserevedeliens - Publié dans : bdsm
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Jeudi 4 avril 4 04 /04 /Avr 19:57

une des questions les plus fréquemment posées, parait -il, c'est "d'où venons nous".
J'ai eu envie de répondre à un niveau plus modeste.
Juste sur l'origine de mon désir de Soumission.
Enfant, j'étais r^veuse (déjà!), je me voyais courrir nue dans le champ, poursuivie par des  hommes. Ils finisaient invariablement par me saisir et me caresser.
Rien de sexuel, j'étais trop petite. Les sensations que j'en éprouvais alors étaient toujours délicieuses.
D'autres r^ves venait, d'autre choses m"étaient faites. Cette sensation d'^tre captive et d'^tre obliger de subir, hummmm, c'était magique.
Je me rapelle un jour d'été m'être dénudé et avoir couru dans le foin histoire de voir si ça allait m'arriver.
La pensée magique!
Rien ne s'est passé (sniff), bien sur.  J'ai juste gardé longtemps en mémoire cette sensation délicieuse de sentir la brise sur mon corps nu, surtout entre mes jambes.


Voilà comment j'ai découvert que j'étais une soumise.

 

 

image                                                            http://www.my-art.com/pixleen/designs/bottes-de-paille

 

Une autre fois, à l'école maternelle.
Un garçon a qui j'avais rendu je ne sais quel service m'avait déclaré gravement:
"Pour te remercier, tu peux me demander ce que tu veux".
Bien bien bien..
Me voilà trés embarrasée tout d'un coup. que lui demander?
Et puis l'idée est venue. Je l'ai fait assoir, et lui ai dit qu'il devrait me regarder danser à chaque récréation.
(oui je voulais devenir danseuse étoile. Les r^ves d'enfants, trop mignon!)
Et ainsi à chaque récréation, il venanit me contempler.
Je ne sais pas combien de temps ça a durée.
Une , deux récréation? Un jour, deux jours?

j'ai finalement dit à ce futur soumis en devenir que je lui rendais sa liberté.

Je n'arrivais pas à m'oter de l'esprit que je faisais quelque chose de pas sympa pour lui.

L'obliger? Hou non surout pas!

voilà comment j'ai découvert queje n'étais pas une Maîtresse.

Par soumiserevedeliens - Publié dans : Réflexion d'une soumise
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