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 bdsemeurs et vanilles |
24/2/2013 12h40
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Femme et Soumise : les différences Vanilles BDsémeurs Je viens de me balader sur Internet, moi la grande curieuse de tout. Je voulais trouver des articles sur les « femmes fontaines ». ( Une amie Soumise novice m’a très intrigué en me racontant qu’elle arrivait à se faire jouir seule ou sur la commande de son Maître, de cette façon). Mais j’y reviendrais une autre fois. Ma quête d’info m’a amené sur un article où un homme s’étonnait que les pratiquants du BDSM parlent des vanilles avec parfois du mépris. Il percevait comme un amusement des pratiques « missionnaristes", un ressenti de supériorité, et s’en étonnait, ne comprenant visiblement pas. Je me suis alors interrogée. Sur le pourquoi de son incompréhension. Parce que j’ai le m^me sentiment envers les vanilles. De puis que je suis passée de l’autre coté du miroir, je me sens enfin vivante quand un Maître me pénètre. Qu’il me laboure de son sexe si puissant. Qu’il joue de tout son corps, de ses doigts, de mes sens et de mes émotions. Surprise, étonnement, rébellion, peur, lâcher-prise, soumission, abandon se succèdent et font que jamais au grand jamais je ne me surprends à « partir », à quitter mon enveloppe pour me réfugier dans un monde de fantasme. Alors que quand j’étais vanille, c’était systématique. Tellement l’ennui mortifiant était présent. Tout était écrit. Pas ou peu de préliminaires. Aucun jeu. Un limage mécanique et une éjaculation vite atteinte, un baisage de lapin en somme. Et le male vanille, si fier de sa lamentable prestation, qui s’attend à récolter des félicitions émues… Beurk Que de frustrations, de moments cachées et honteux où je me réfugiai dans la masturbation solitaire. Parce que mon corps, lui avait tellement envie. Je ne me sensp as supérieure aux Vanilles, mais en tout cas absolument différente. la supériorité: elle se trouve dans les orgasmes que je ressens maintenant. Et dans leurs diversités : vaginale, anale et clitoridien. Et puis c’est tellement normal que les Vanilles et les BDSémeurs ne se comprennent pas. Ils n’ont pas les m^mes processus pour atteindre l’orgasme. N’empruntent pas les mêmes chemins. Trés certainement que les hommes Vanilles sont content de leurs sensations. Alors qu’un Maître… Long est son chemin de désir. Long est son parcours pour émoustiller, titiller, réveiller et enfin embraser le corps de sa Soum. Long est son cheminent de jeu, d’emprunt d’accessoires, de peau virant au rouge… Avec son sexe gonflé, turgescent, qui tient bon et sait patienter pour faire monter le désir de sa chienne. Oui pas du tout le m^me chemin. Je me rappelle un fésseur, qui tout content me disait : « J’ai juste besoin de bouger un peu mon bassin, et hop éjaculation garanti ! » Pffffff… Il adorait me prendre en levrette. Les orgasmes vaginaux que je récoltais étaient tellement ténus… Et moi, tellement contente de lui faire plaisir ! Si peu au courant de ce qu’un bon amant –Maître pourrait faire découvrir à mon corps. Et parfois je retenais des larmes de frustrations. Quand mon clitoris, gonflé à mort, attendait lui que le plaisir vienne et que la libération tant attendu survienne. Quelle tristesse… Je me souviens aussi de tellement de Vanille qui ne comprenait pas pourquoi je ne jouissais pas. Il y en a m^me un qui m’a traité de femme frigide. C’était lui le plus rapide que j’ai connu dans l’éjaculation. (Ce n’était pas un éjaculateur précoce. Juste un lapin). Alors oui je me sens différente et tellement loin de la sexualité Vanille. Et si vous préférez emprunter un langage plus psy, je me sens névrosée-déviante, juste comme il faut, pas une psychotique dieu merci! et ça me remplit de bonheur. Laissez-moi jouir comme je l’entends, dans des paroxysmes que je n’avais jamais atteint en mode Vanille. Que la vie est belle et tellement plus intéressante comme ça ! |
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Par soumiserevedeliens
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Publié dans : Réflexion d'une soumise
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