Quand je suis arrivée dans le monde de la soumission,
Je croyais naïvement qu’être soumise, c’était avant tout une histoire de sexe, où je devais laisser mes orifices libres et à dispositions de Mon Maître.
Si je pouvais être attachée, c’était pour moi le paradis.
Puis, après des rencontres et Le Maître, je croyais que le monde du BDSM se divisait en deux sous-monde : ceux qui pratiquaient le soft et ceux qui n’aimaient que le hard.
Maintenant, au stade où je suis, je réalise tout d’abord que je n’ai pas finis de découvrir.
Mais je m’aperçois que d’ores et déjà, je peux affirmer certains gouts et dégouts de ma part, que j’ignorais il y a encore 3 mois en arrière.
Tout d’abord je ne suis pas maso, irrémédiablement.
Je le découvre avec Maître Sévère, qui aime donner de la douleur, et qui va au-delà de mes limites, souvent.
Il est plus avancé que moi dans sa recherche.
Et une de ses phrases m’a éclairé sur mon coté maso.
« Tu n’a pas joui ».
Alors qu’il venait de me frapper le clitoris avec une cravache, fort, j’en avais pleuré et eu très mal. Mes lèvres et mon clitoris en sont resté meurtri deux jours durant après nos jeux.
Quand je me caressais, il est vrai que ça rajoutais une dimension particulière… Que j’aimais bien je dois dire.
Parce qu’il est là, mon masochisme. S’il est accompagné d’une excitation sexuelle, de caresses sur le clitoris, de doux tiraillements de mes mamelons, bref tout ce qui peut m’exciter, alors la douleur apportera une autre stature au plaisir. L’amplifiera en quelque sorte.
Mais la douleur seule, non, cela ne m’apporte pas de jouissance.
Et la phrase de Maître sévère (je lui ai demandé confirmation) voulait bien dire qu’il a rencontré des soumise jouissant par application de la cravache sur le clitoris…
J’en veux pour preuve que je ne suis pas maso pure.
Ensuite j’ai confirmé que j’aimais le sexe. Anal, vaginal, buccal, j’aime j’aime j’aime.
Une séance où je reste frustrée me mets très mal à l’aise, pour ne pas dire mal tout court.
Je me rappelle trop l’état où je suis repartie après la séance avec Maître-Fouet.
J’en ai pleurée dans la voiture.
Il était extrêmement sensuel, me caressait les mamelons avec les paumes de ses mains, ça plus les sensations piquantes du fouet (il allait tout doucement) m’avait transporté dans un état que j’ai du mal à décrire.
Je n’étais plus que sensations et excitations, frissonnante et frémissante…
Lorsqu’enfin nous nous sommes allongés, il n’a pas réussi à maintenir son érection.
La frustration a été terrible. Je ne lui ai rien dit, je voyais bien qu’il était mal.
Mais au retour dans la voiture j’en ai pleuré…
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